Voila lisez ce ci et vous comprendrez
Comme tout le monde, ils se demandent d'où viennent les restes humains que l'on a retrouvés à Bruxelles, accompagnés d'une signature tirée de la BD japonaise Death Note.
Kira, le héro de la BD "Death note"
D.R.
Depuis hier, deux équipes de télé japonaises assaillent le parquet et les journalistes de Bruxelles, raconte 7sur7.be. L'objet de leur curiosité : le tronc et les deux cuisses d'homme, qu'un passant découverts vendredi dernier dans une allée du parc Duden dans le sud de Bruxelles.
Depuis lundi, on soupçonne que c'est l'oeuvre du "tueur au manga" : à côté de ces restes macabres se trouvaient deux lettres en japonais signées d'une phrase culte d'une célèbre manga : "Je suis Kira."
La grande prudence du procureur
"Il est donc encore trop tôt pour parler de meurtre. Il n'est même pas certain que ces morceaux de papier ont quelque chose à voir avec le corps", a insisté jeudi Jos Colpin, porte-parole du parquet.
Une blague morbide ?
"Il est possible que les restes humains soient restés un certain temps dans un surgélateur. On ne sait non plus encore rien sur la cause de la mort.", a ajouté M. Colpin.
"On peut tout imaginer, même une blague d'étudiants en médecine, même s'il faudrait être fameusement taré pour sortir un corps", estime Gilbert Dupont, journaliste à la Dernière Heure, qui reçoit aussi des appels du Japon.
Des détails troublants
Le pubis du demi-tronc était rasé, ou épilé, a raconté hier B., le Bruxellois de 64 ans qui a découvert les restes. Les cuisses aussi, "comme celles d'un cycliste." Le tronc était placé les fesses vers le haut.
Les morceaux de corps n'étaient pas vraiment cachés, estime La Dernière Heure. Et ils n'auraient été déposés que quelques heures avant leur découverte.
Les signatures tirées d'un manga
Sur chacune des deux feuilles de papier, le même message, écrit en japonais et en lettres capitales : la phrase "Watashi Wa Kira dess", qui signifie "Je suis Kira". C'est une phrase de "Death Note" (Lettre de mort).
L'une des signatures était écrite en rouge, l'autre en jaune. Un graphologue les étudie en ce moment.
Comme dans la BD ?
Cette BD, parue en France et en Belgique chez l'éditeur Dargaud, raconte l'histoire d'un justicier - Kira -, qui élimine les criminels en écrivant leur nom sur une liste, ce qui entraîne leur mort.
Mais il n'y a nulle part trace de corps dépecés dans les six premiers tomes, précise le journaliste de la Dernière Heure, Gilbert Dupont, joint au téléphone, et qui se fait déjà "appeler comme jamais" par des médias
japonais.
"Ca va encore diaboliser les mangas", se plaignent des lecteurs de Death Note belge, désabusé mais eux aussi curieux.
C'est une amie de pension qui m'en a parlé sue le coup j'ai flippée